LES RENCONTRES DE LA PHOTOGRAPHIES D’ARLES 2018
50 EXPOSITIONS DU 2 JUILLET JUSQU’AU 23 SEPTEMBRE 2018
TOUS LES JOURS DE 10H à 19H30 EN DIFFERENTS LIEUX D’ARLES :
Les 49e Rencontres d’ Arles font un départ pour une expérience virtuelle de RETOUR VERS LE FUTUR, en effet dans cette édition la « VR » ou Réalité virtuelle, avec les films en 3D avec casque, affirme sa présence tant au Cloitre St- Césaire, qu’à la Galerie Aréna de l’ENSP, mais également avec l’exposition de Matthieu Gafsou,à la Maison des Peintres sur L’HUMANITE AUGMENTEE ou le transhumanisme, qui répertorie toutes les nouvelles avancées de la science en matière de remplacement ou prothèse d’organes défectueux.
On parcourt le monde en image et en cartes en faisant : L’EXPERIENCE DU TERRITOIRE, dans la Camargue proche entre Fos sur Mer et la Grande Motte, sur le littoral « PARADISIAQUE » depuis qu’il n’est plus infesté par les moustiques, au Musée de l’Arles Antique, qui présente aussi les photos, d’Aurore Valade, sur ses REVOLTES INTIMES, car elle a été la Lauréate Photo Folio Review 2017.
LE MONDE TEL QU’IL VA entre conflits politiques et luttes sociales en Turquie, à la Maison des Peintres UNE COLONNE DE FUMEE, ou en Tchétchénie, à GROSNY NEUF VILLES, ou à Cuba, au Monoprix nouveau lieu des Rencontres, en Chine pour LA JOIE DE LA CONFORMITE à la Maison des Lices, des séries d’images qui font ressembler la sélection des Rencontres à celle de Visa pour l’Image, le festival des photos reporters, à Perpignan en septembre.
La photographie documentaire, se retrouve dans les images de la préfecture de police lors des évènements de 68 : COURS CAMARADE LE VIEUX MONDE EST DERRIERE TOI, à la Croisière, 1968 QUELLE HISTOIRE, entre barricade, expression et répression où l’on retrouve les affiches de l’école des Beaux-Arts de Paris (Fromanger…), mais aussi à l’Atelier des Forges, dans THE TRAIN LE DERNIER VOYAGE DE ROBERT F. KENNEDY, où trois regards dans le temps sont mis en rapport, celui du photo reporter Paul Fusco, celui d’un artiste, Philippe Pareno et celui d’un historien Jelle Terpstra.
LES PLATEFORMES DU VISIBLE, nous donnent une nouvelle approche du documentaire au Cloitre St-Trophime, avec le VILLAGE POTEMKINE, de Grégor Sailer, photos de façades en carton- pâte érigées pour des visites de personnalités politiques, des exercices militaires ou pour copier des villes européennes, la ville comme un leurre, comme un décor de cinéma. Elles interrogent aussi LE DROIT A L’IMAGE, à la Croisière et à la Maison Centrale d’Arles, où des détenus se mettent en scène devant l’objectif de Christophe Loiseau, très loin du cliché carcéral.
La spiritualité de la CONTEMPLATION invisible des humains se retrouve aussi bien dans le superbe pavillon, monumental et éphémère, de bambous d’Amérique du Sud et de joncs de Camargue, qui sert d’écrin aux photos du moine Bouddhiste Mathieu Ricard et de Simon Velez, qu’à l’église Ste-Anne, où sept hommes, de la Sibérie à l’Afrique du Sud, sont persuadés d’être le Messie revenu sur terre et à la Commanderie Ste-Luce avec le REDEMPTION de Laura Henno, une immersion dans Slab City, un campement emblématique de marginaux dans le désert de Californie, à la Croisière, Christina de Middel et Bruno Morais dans MINUIT A LA CROISEE DES CHEMINS voyagent jusqu’au racines de la spiritualité africaine, alors qu’à l’Eglise des Trinitaires, THE HOBBYIST, se mettent en quête des passions des hommes, que ce soit celle de la photographie ou d’autres plus rares.
LES FIGURES DE STYLES se manifestent aussi bien dans l’obsession ludique de René Burri, pour ses PYRAMIDES IMAGINAIRES, à la salle Henri Comte, qu’à l’Atelier des Forges dans LES INACHEVES- LEE Mc QUEEN, l’univers intime de cette icône de la mode, enfant terrible et créateur de génie dont Ann Ray a suivi les 4 dernières années de sa vie, en photo et dans un film très émouvant aussi.
Des DIALOGUES se nouent, fruits des recherches des commissaires d’exposition, entre Picasso et Godard, à l’Abbaye de Montmajour, Godard c’est sûr fait référence aux images de Picasso, quant à ce dernier il s’est peu intéressé au cinéma, bien trop occupé par ses propres créations, mais il y a le jeu des coïncidences iconographiques ; des dialogues thématiques aussi entre le Pigalle de Paris et le Bario -Chino de Barcelone, à travers les clichés de Jane Evelyn Arwood et Joan Colom, qui captent les pulsions urbaines de ces deux quartiers mythiques à la Croisière.
La plus drôle des expositions, à l’Archevêché, est bien sûr celle de William Wegmann : ETRE HUMAIN, qui travestit ses chiens Braques, bien-aimés, en toute sorte d’êtres- humains, avec la plus grande des fantaisies, tout le monde en sort avec une mine réjouie.
Puis les très Grands qui nous reviennent d’Amérique à l’Espace Van Gogh: AMERICA GREAT AGAIN ! Robert FRANK pour SIDELINES, 60 ans après son livre référentiel : Les Américains, une sélection d’images mythiques et d’autres qui n’ont jamais été montées. Raymond DEPARDON pour son travail : DEPARDON USA, 1968-1999, un corpus d’images de 76 photos, dont beaucoup inédites, entre évènements historiques et voyage dans l’Ouest américain. A l’Eglise des Frères Prêcheurs, Paul GRAHAM pour LA BLANCHEUR DE LA BALEINE, un vagabondage dans une Amérique entre divisions socio-économiques et énergie frénétique des villes et à la Chapelle St-Martin du Méjean Taysir BATNIJI : GAZA TO AMERICA, HOME AWAY FROM HOME, qui traduit le sentiment de sa famille exilée d’être chez soi ailleurs.
Le programme des Rencontres c’est aussi les grandes expositions associées de LUMA : la plus spectaculaire celle de : GILBERT & GEORGES, les « Sculptures chantantes », une rétrospective majeure et très fournie de leur production de 1971 à 2016, mais aussi la plus lumineuse, celle de PIPILOTTI RIST, qui a réalisé plus de 3000 coquilles de résine qui entourent des leds changeant de couleurs, dans un environnement immersif merveilleux, les films de ARTHUR JAFA : APEX et deAMAR KANWAR : SUCH A MORNING, et dans le Magasin électrique : la collection des 100 PORTRAITS d’Antoine de Galbert, qui va malheureusement fermer à l’automne sa Maison Rouge à Paris où il a fait tant de belles expositions pour notre plus grand bonheur à tous, des PORTRAITS ETPAROLES D’EXILES qui montrent comment les exilés se racontent à travers le choix des vêtements donnés : DES SNEAKERS COMME JAY-Z, une exposition qui rejoint par son thème celle de la FONDATION MANUEL RIVERA-ORTEGA sur HOPE une perspective collaborative, et aussi Prune Noury qui dans LA DESTRUCTION N’EST PAS UNE FIN EN SOI, photographie le rapport des passants avec ses sculptures dans des rencontres scénographiées par Patrick Bouchain.
AU MUSEE REATTU (Voir pour les expositions suivantes aussi le fichier AGENDA DES EXPOSITIONS DE L’ETE 2018 à télécharger) :
VERONIQUE ELLENA : Une RETROSPECTIVE de son travail à la chambre et des tirages superbes, avec Dupont actuellement, sur un quotidien transcendé par son art de la mise en scène, des photos de paysages et des supermarchés comme des scènes de genre, et des natures mortes contemporaines, que l’on prendrait parfois pour de la peinture avec leur encadrement ancien, des sujets qui relatent aussi bien ses souvenirs intimes à travers 3 maisons qui ont marqué son enfance, ou son séjour italien à la Villa Médicis. Pour cette exposition le commissaire changera les photos dans 3 mois vous pourrez donc y revenir à l’automne pour voir une autre partie de la production de cette artiste.
ALFRED LATOUR : CADRER SON TEMPS : Peintre, graveur, dessinateur et designer, A. Latour était tout cela et aussi en plus Photographe.
LE GRAND ARLES EXPRESS : se déploie cette année sur NIMES : AU CARRE D’ART avec CANDIDA HOFER : PORTRAITS D’ESPACE, WOLFGANG TILLMANS : QU’EST-CE QUI EST DIFFERENT et aussi UN DESIR D’ARCHEOLOGIE PERSPECTIVES SUR LE FUTUR.
A AVIGNON à la COLLECTION LAMBERT : avec CHRISTIAN LUTZ : ANATOMIES DU POUVOIR.
A MARSEILLE : au MUCEM : avec MANGER A L’ŒIL : une représentation des Français à table à travers l’histoire de la photographie et aussi au FRAC PACA : avec BRUNO SERRALONGHE : DE CALAIS et LAURA HENNO : KORONA.
La SUISSE est très présente avec le NONANTE NEUF, CROISIERE et le COSMO- ARLES BOOKSau MISTRAL où vous retrouverez tous les grands éditeurs de photographies, nationaux et internationaux. Il y a aussi de très nombreux prix pour les jeunes et moins jeunes photographes, des ateliers pour les enfants et pour les grands, suivez leur actualité sur le site des RENCONTRES PHOTOGRAPHIQUES D’ARLES.
Dans la semaine d’ouverture du 2 au 7 juillet, les NUITS DES RENCONTRES seront riches de projections vous pouvez en consulter le détail des programmes sur : www.rencontres-arles.com il y a aussi les soirées de stages, les stages de photographies, les Jeux Pause-Photo-Prose, l’Atelier des photographes et aussi La Rentrée en Image du 6 au 20 septembre qui accueille plus de 10.000 élèves.
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES/ Pour les soirées dans l’amphithéâtre : jusqu’au 7 et pour plus de détails sur les lieux: www.rencontres-arles.com
ou tel : 04 90 96 76 06 ou info@rencontres-arles.com
Ne manquez donc pas cette édition, vous pouvez aussi en profiter, s’il vous reste du temps, pour visiter les expositions du FESTIVAL VOIES OFF d’ARLES, avec aussi de superbes photographies plasticiennes dans toutes les galeries, un festival qui grossit chaque année, comme le OFF d’Avignon, le festival : VOIES OFF du 2 au 7 juillet propose dans sa semaine d’ouverture : les Nuits de projection dans la Cour de l’Archevêché.
Du 2 juillet au 23 septembre il y a 173 expositions dans toute la ville, vous pouvez en profiter pendant l’été en ENTREE LIBRE
RENSEIGNEMENTS PRATIQUES : www.voies-off.com

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